samedi 11 juillet 2009

Piscines collectives : prévention Cryptosporidium

Prévention contre les pathogènes parasitaires

Les parasites (Giardia lamblia, Cryptosporidium parvum ou Toxoplasma gondii) sont des protozoaires microscopiques issus des vertébrés. Leur responsabilité a été démontrée dans d’importantes épidémies humaines d’origine hydrique à travers le monde, compte tenu de l’utilisation croissante d’eaux de surface et d’eaux recyclées.

Un risque réel encore peu connu du grand public !

(Source : AFSSA, 2001 ; l’Eau l’Industries et les Nuisances, n°311, 2008)


Depuis quelques dizaines d’années, les pathogènes recherchés dans l’eau ne sont plus uniquement ceux d’origine bactérienne ou virale, mais également ceux de type parasitaire.
Ces parasites (Giardia lamblia, Cryptosporidium parvum ou Toxoplasma gondii) sont des protozoaires microscopiques issus des vertébrés. Leur responsabilité a été démontrée dans d’importantes, et de plus en plus nombreuses épidémies humaines d’origine hydrique à travers le monde, compte tenue de l’utilisation croissante d’eaux de surface et d’eaux recyclées.

Pathogénicité : une diarrhée aqueuse, des crampes, des douleurs abdominales, une perte de poids, une anorexie, un ballonnement, un malaise des nausées, des vomissements, de la fièvre et des myalgies. Chez les patients immunodéprimés, ces symptômes peuvent persister durant de longues périodes (diarrhée chronique), croître en intensité et se compliquer (atteinte des voies biliaire (cholécystite, cholangite sclérosante), déshydratation sévère, état cachectique. Ces complications peuvent être directement la cause de décès.
La gravité de la toxoplasmose est liée au risque de transmission materno-foetale du parasite.

Sensibilité aux désinfectants : Résiste à la majorité des désinfectants (chlore, ozone) où les doses s’avérant nécessaires sont peu ou pas applicables et / ou génèrent des sous produits toxiques.

Vie et Survie dans l'environnement : Les oocystes de Cryptosporidium peuvent rester viables et infectieux dans l'eau et dans les fèces animales pendant plusieurs mois à des températures comprises entre 0 et 30°C et jusqu'à un an dans de l'eau de mer."
Exemples :

Date

Lieu

Pays

Lieu de la contamination

Nombre de cas

1992 Grande
Bretagne
Source d'eau souterraine 47 cas
1993 Milwaukee USA Réseau public de distribution d'eau 403 000 cas
1998 Sète France Rivière 150 enfants
2001 Dracy-le-fort,
Saone et Loire
France Réseau public de distribution d'eau 480 cas : épidémie importante de gastro-entérites à Cryptosporidium
2003 Divonne les
Bains (Ain)
France Réseau public de distribution d'eau épidémie importante de gastroentérites à Cryptosporidium
2005 New York USA Parc aquatique 4 000 cas
2007 Utah USA 2 000 cas
2008 Phoenix USA 29 piscines fermées pendant 1 semaine 100 cas dont 1 décès


Nota : La ville de Paris, par l’intermédiaire de la société Eau de Paris, a pris en considération ce risque dans le traitement de l’eau destiné à la consommation humaine. Elle est en train de mettre en place, en plus du système de traitement classique, des réacteurs UV moyenne pression, qui offrent un effet biocide suffisant vis-à-vis des Cryptosporidium, Giardia et toxoplasme.

Le SEDIF, gestionnaire des eaux d’ile de France (hors Paris) vient de lancer son appel d’offre pour faire de même.

De nombreuses communes et piscines ont commencé à s’équiper dans le monde et beaucoup d’autres sont en train ou vont le faire.

Résumé de l ’Etude du CRECEP

(l’Eau, l’Industrie, les Nuisances, n°311, 2008)

L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES, n°311, 2008

  1. "Les oocystes de toxoplasme semblent assez résistants aux conditions d’ozonation telles que celles mises couramment en oeuvre. À titre de comparaison, les cryptosporidies et les giardias sont également peu sensibles à l’ozonation. Augmenter le temps ou la concentration pendant l’ozonation pourraient permettre d’inactiver les oocystes de toxoplasmes, mais ceci est peu réaliste en production, cette étape induisant alors la formation de sous-produits toxiques tels que les bromates.
  2. " Les résultats obtenus in vivo et in vitro démontrent l’efficacité des UV à inactiver les oocystes de toxoplasme. L’inactivation des toxoplasmes par les UV est similaire à celle décrite pour d’autres parasites (Cryptosporidium et Giardia) (Hijnen et al., 2006). La mise en place du traitement par UV est d’ailleurs une solution souvent mise en oeuvre sur les usines de production d’eau, pour diminuer le risque de survenue d’événements indésirables d’origine microbiologique."
  3. "Les oocystes de Cryptosporidium et les kystes de Giardia sont très résistants aux procédés chimiques de désinfection notamment au chlore et à l’ozone."

The Wall Street Journal, 30 Juillet 2008

  • "Crypto isn't affected by chlorine (except at levels unsafe for humans)"
  • "Now, many water parks are installing ultraviolet systems, which kill parasites including crypto when water passes through the systems black light."

Ministère de la Santé, CSHPF, Section des Eaux, 1er Février 2005

  • « estime que les rayonnements ultra violet (UV), appliqués à une dose d’insolation minimum de 40 mJ/cm2 offrent un effet biocide suffisant vis-à-vis des Cryptosporidium »

wfaa.com, 2008

  • Chlorination water isn't enough anymore
  • "UV are installed … it is an instant kill. It breaks the protein coat around the crypto and it's killed instantly".

Quelle prévention pour les piscines publiques ?

Aujourd’hui la plupart des piscines ou des spas collectifs sont traités uniquement par des produits chlorés. Si le risque microbiologique classique (bactéries, virus) est bien maîtrisé par le traitement au chlore, le risque lié à ces parasites n’est pas pris en compte.

Les risques présents en piscines collectives :

  • Risque chimique : Niveau de chlore combiné souvent proche des limites imposées par la réglementation (0.6 ppm en France)
  • Risque biologique : présences possibles de bactéries, coliformes, E. coli, streptocoques mais aussi Cryptosporidium, Giardia et Toxoplasmes.

Les conséquences d’une mauvaise gestion de ces risques sur :

  • Santé : irritations respiratoires des MNS, nageurs, bébés nageurs. Epidémies dues aux parasites
  • Economie : important renouvellement en eau (coûts de chauffage, traitement). Fermeture de l’établissement
  • Environnement : rejets d’eau polluée
  • Image de l’établissement : mauvaise image, fermeture.

Parmi les solutions proposées aux collectivités (UV, Ozone) une seule solution permet de :

  • Réduire efficacement les niveaux de chlore combiné
  • Prévenir le risque de présence de Cryptosporidium, Giardia et toxoplasmes
  • Une meilleure gestion du renouvellement en eau et des rejets
C’est le traitement par Ultraviolets

Poste

Solution
Chlore + ozone

Solution
Chlore + UV

Investissement Important Faible
Consommation de chlore ¨K € ¨K €
Renouvellement en eau ¨K € ¨K €
Chauffage eau de renouvellement ¨K € ¨K €
Prévention risques Crypto Non Oui
Efficacité déchloramination Oui Oui
Coût entretien Important Faible
Maintenance Complexe Simple
Installation / Encombrement Important Faible
Surconsommation électrique ++ +
Retour Sur Investissement - ++
Faire son choix pour le traitement des piscines et spas publics


* Les réductions d'eau raisonnées sont possibles en fonction des bassins
(les 30 litres/jour/baigneur ne sont pas un objectif à atteindre)

** Retour sur investissement, avec UV, compris entre 9 et 36 mois, selon les
bassins (constaté sur plus de 500 piscines)

Source : www.bio-uv.com

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