Prévention contre les pathogènes parasitaires
Les parasites (Giardia lamblia, Cryptosporidium parvum ou Toxoplasma gondii) sont des protozoaires microscopiques issus des vertébrés. Leur responsabilité a été démontrée dans d’importantes épidémies humaines d’origine hydrique à travers le monde, compte tenu de l’utilisation croissante d’eaux de surface et d’eaux recyclées.
Un risque réel encore peu connu du grand public !
(Source : AFSSA, 2001 ; l’Eau l’Industries et les Nuisances, n°311, 2008)
Depuis quelques dizaines d’années, les pathogènes recherchés dans l’eau ne sont plus uniquement ceux d’origine bactérienne ou virale, mais également ceux de type parasitaire.
Ces parasites (Giardia lamblia, Cryptosporidium parvum ou Toxoplasma gondii) sont des protozoaires microscopiques issus des vertébrés. Leur responsabilité a été démontrée dans d’importantes, et de plus en plus nombreuses épidémies humaines d’origine hydrique à travers le monde, compte tenue de l’utilisation croissante d’eaux de surface et d’eaux recyclées.
Pathogénicité : une diarrhée aqueuse, des crampes, des douleurs abdominales, une perte de poids, une anorexie, un ballonnement, un malaise des nausées, des vomissements, de la fièvre et des myalgies. Chez les patients immunodéprimés, ces symptômes peuvent persister durant de longues périodes (diarrhée chronique), croître en intensité et se compliquer (atteinte des voies biliaire (cholécystite, cholangite sclérosante), déshydratation sévère, état cachectique. Ces complications peuvent être directement la cause de décès.
La gravité de la toxoplasmose est liée au risque de transmission materno-foetale du parasite.
Sensibilité aux désinfectants : Résiste à la majorité des désinfectants (chlore, ozone) où les doses s’avérant nécessaires sont peu ou pas applicables et / ou génèrent des sous produits toxiques.
Vie et Survie dans l'environnement : Les oocystes de Cryptosporidium peuvent rester viables et infectieux dans l'eau et dans les fèces animales pendant plusieurs mois à des températures comprises entre 0 et 30°C et jusqu'à un an dans de l'eau de mer."
Exemples :
Date
Lieu
Pays
Lieu de la contamination
Nombre de cas
1992 Grande
BretagneSource d'eau souterraine 47 cas 1993 Milwaukee USA Réseau public de distribution d'eau 403 000 cas 1998 Sète France Rivière 150 enfants 2001 Dracy-le-fort,
Saone et LoireFrance Réseau public de distribution d'eau 480 cas : épidémie importante de gastro-entérites à Cryptosporidium 2003 Divonne les
Bains (Ain)France Réseau public de distribution d'eau épidémie importante de gastroentérites à Cryptosporidium 2005 New York USA Parc aquatique 4 000 cas 2007 Utah USA 2 000 cas 2008 Phoenix USA 29 piscines fermées pendant 1 semaine 100 cas dont 1 décès
Nota : La ville de Paris, par l’intermédiaire de la société Eau de Paris, a pris en considération ce risque dans le traitement de l’eau destiné à la consommation humaine. Elle est en train de mettre en place, en plus du système de traitement classique, des réacteurs UV moyenne pression, qui offrent un effet biocide suffisant vis-à-vis des Cryptosporidium, Giardia et toxoplasme.
Le SEDIF, gestionnaire des eaux d’ile de France (hors Paris) vient de lancer son appel d’offre pour faire de même.
Résumé de l ’Etude du CRECEP
(l’Eau, l’Industrie, les Nuisances, n°311, 2008)
L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES, n°311, 2008
The Wall Street Journal, 30 Juillet 2008
Ministère de la Santé, CSHPF, Section des Eaux, 1er Février 2005
wfaa.com, 2008
Quelle prévention pour les piscines publiques ?
Aujourd’hui la plupart des piscines ou des spas collectifs sont traités uniquement par des produits chlorés. Si le risque microbiologique classique (bactéries, virus) est bien maîtrisé par le traitement au chlore, le risque lié à ces parasites n’est pas pris en compte.
Les risques présents en piscines collectives :
Les conséquences d’une mauvaise gestion de ces risques sur :
Parmi les solutions proposées aux collectivités (UV, Ozone) une seule solution permet de :
Poste
Solution
Chlore + ozone Solution
Chlore + UV Investissement Important Faible Consommation de chlore ¨K € ¨K € Renouvellement en eau ¨K € ¨K € Chauffage eau de renouvellement ¨K € ¨K € Prévention risques Crypto Non Oui Efficacité déchloramination Oui Oui Coût entretien Important Faible Maintenance Complexe Simple Installation / Encombrement Important Faible Surconsommation électrique ++ + Retour Sur Investissement - ++
* Les réductions d'eau raisonnées sont possibles en fonction des bassins
(les 30 litres/jour/baigneur ne sont pas un objectif à atteindre)
** Retour sur investissement, avec UV, compris entre 9 et 36 mois, selon les
bassins (constaté sur plus de 500 piscines)
Source : www.bio-uv.com
samedi 11 juillet 2009
Piscines collectives : prévention Cryptosporidium
De nombreuses communes et piscines ont commencé à s’équiper dans le monde et beaucoup d’autres sont en train ou vont le faire.
C’est le traitement par Ultraviolets
Publié par Traitement eaux piscines et spas publics à 17:58
Libellés : Traitement eau piscines collectives
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Enregistrer un commentaire