vendredi 31 juillet 2009

L’Afsset préconise de mieux encadrer les baignades artificielles et autres piscines naturelles

Face au développement des baignades artificielles ouvertes au public, et des piscines dites « naturelles », l’Afsset préconise de mettre en place une réglementation notamment sanitaire.

Pour l’instant les baignades créées artificiellement où l’eau est captée et maintenue captive comme les étangs artificiels, réservoirs, barrages, gravières, bassins à marée, ainsi que les baignades à traitement par filtration biologique, souvent appelées piscines « naturelles », « biologiques » ou « écologiques », ne bénéficient d’aucune surveillance sanitaire.

Les risques sanitaires peuvent être plus élevés pour ces baignades artificielles que pour les autres baignades naturelles ou les piscines. L’eau ne court pas (ou peu) naturellement ; elle n’est pas désinfectée comme dans les piscines, explique l’Afsset. Pourtant les dangers sanitaires à traiter sont les mêmes que pour les baignades : germes apportés par les baigneurs, microalgues toxiques qui peuvent s’y développer, ou encore pathogènes issus de l’environnement (eau de remplissage, ruissellements d’eaux souillées, intrusion d’animaux, etc.), ajoute-elle.
Par conséquent l’Afsset recommande de réaliser un recensement de ces baignades et la mise en place d’analyses microbiologiques. Sans attendre les résultats de ces analyses, l’afsset préconise d’identifier les sources de pollution, de prendre des mesures d’hygiène des baigneurs, de limiter le nombre de baigneurs et d’imposer un délai maximal pour le renouvellement de l’eau.

Pour ce qui concerne particulièrement les piscines biologiques, l’Afsset considère que le niveau de maîtrise des risques sanitaires proposé par les constructeurs est aujourd’hui insuffisant : le traitement naturel et sans traitement chimique doit encore être amélioré en ce qui concerne l’efficacité de la maîtrise des pathogènes potentiels et des algues.
L’Afsset demande par conséquent de faire rentrer les baignades à traitement biologique dans un programme expérimental avec la mise en place sans délai d’un suivi hebdomadaire de la qualité des eaux, la limitation du nombre de baigneurs et l’amélioration des mesures d’hygiène. Les concepteurs sont invités à faire un effort de recherche et développement pour améliorer la conception des installations.

Voir le rapport des mesures sanitaires nécessaires en baignade artificielle publique.

F.ROUSSEL, ACTU-ENVIRONNEMENT

dimanche 19 juillet 2009

Concilier le traitement des eaux de piscine et développement durable ...

Comment prendre en compte le développement durable dans un entreprise ?
Un exemple avec l'eco-conception de produits : c'est intégrer l'environnement dans la phase de conception des produits.
Deux témoignages d'entreprises ayant intégré l'eco-conception. BioUV avec un système de traitement des eaux de piscines par UV et Atelier Outremer qui a fabriqué un catamaran avec moteur hybride

samedi 18 juillet 2009

Le top 5 des virus de piscine

C'est dans les piscines que l'on risquerait le plus d'être infecté par des virus.
Ces bassins sont en cause dans la moitié des épisodes détectés, devant les lacs et mares (40 %) et, beaucoup plus accessoirement, les rivières. Telle est la conclusion des chercheurs qui ont mené une vaste étude destinée à identifier les virus responsables d'infections humaines lors de baignades de loisir, à évaluer leur fréquence relative, les pathologies dont ils sont responsables et les personnes les plus concernées. Le site du JIM ( Journal international de médecine ), qui publie judicieusement (!) ces travaux en pleines vacances d'été, dresse même le top 5 des " virus de loisirs hydriques ".

Les norovirus sont, à eux seuls, à l'origine de 45 % des épidémies. Responsables de 23 millions de gastro-entérites annuelles aux États-Unis, ils ont longtemps été sous-estimés en raison d'un diagnostic difficile. Responsables de vomissements et de diarrhées aiguës, mais brèves, ils sont extrêmement contagieux et ne procurent qu'une immunité temporaire. Toutes les eaux sont concernées, jusque, et y compris, les fontaines rafraîchissantes des villes touristiques. Ils semblent en nette augmentation, et ce, indépendamment des nouvelles techniques de diagnostic rapide d'aujourd'hui, précise le JIM.

Les adénovirus représentent un quart des infections. À côté des habituelles gastro-entérites, les adénovirus de type 3, 4 et 7 sont responsables d'épidémies de conjonctivite et de fièvres essentiellement transmises en piscine, même dans des pays à forte hygiène comme l'Australie. Echo et Coxsackie virus (18 et 5 % des cas respectivement) sont des micro-organismes ingérés, qui se multiplient dans la gorge et le tractus digestif. Ils sont surtout responsables de conjonctivites, de gastro-entérites et d'infections respiratoires. Une épidémie due à un lac pollué a été rapportée en France en 1974. Enfin, l'hépatite A est plus rare, mais peut-être sous-estimée du fait d'une incubation de 2 à 6 semaines.
Source Par Anne Jeanblanc pour Le Point

vendredi 17 juillet 2009

La Déchloramination par ultraviolets. Comment ça marche ?

A découvrir, cette présentation élaborée à partir de plus de 6 années de recherche, de tests et d’expériences sur le terrain par la société BIO-UV

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Traitement de l’eau et destruction des chloramines

Des rumeurs circulent autour de l’emploi de destructeurs de chloramines en piscine publique. Preuves scientifiques, preuves de terrain à l’appui, le groupe BIO-UV y répond et rétablit la réalité.
Pour information, l’annexe 1 de la circulaire de la DGS du 22 février 2008 donne la liste des sociétés ayant obtenu une autorisation d’utilisation de procédés de déchloramination par ultraviolets. Bien entendu, BIO-UV en fait partie.
Elle a même été la première société agréée par le ministère de la santé dès 2004 sur un procédé entièrement UV.

I.Le traitement par ultraviolets et les sous-produits chlorés
Les UV basse pression détruisent l’ensemble des chloramines : FAUX
Les lampes basse pression sont monochromatiques, soit ne délivrent qu’une seule longueur d’onde (254nm). Elles ont un rendement de destruction des chloramines inférieur à celui des lampes moyenne pression, qui elles, sont polychromatiques, soit un spectre plus large permettant de détruire les 3 types de chloramines (monochloramines, dichloramines et surtout les trichloramines).

Les UV basse pression détruisent les monochloramines et évitent donc la formation de di et trichloramines : FAUX

En piscine, nous sommes dans un cas de boucle de traitement (plusieurs passages). Le temps de contact est très long entre la matière organique et le chlore avec un apport permanent de ces 2 précurseurs.
Les di et trichloramines se forment dans le bassin, dans la canalisation de traitement et dans le filtre. Même avec une réduction des monochloramines, il y aura toujours des di et trichloramines dans une piscine ou un spa collectif.

Les lampes basse pression sont monochromatiques : VRAI
Les lampes basse pression n’émettent qu’à une seule longueur d’onde. Elles sont essentiellement actives sur les monochloramines et beaucoup moins sur les di et trichloramines.

Il est difficile de prévoir les réactions chimiques possibles avec des lampes moyenne pression à large spectre : FAUX
Les destructeurs de chloramines équipés de lampes moyenne pression sont les plus adaptés à la destruction des chloramines. En effet, les longueurs d’onde adaptées à chaque type de chloramine sont :

244nm pour les monochloramines (NH2Cl)
294nm pour les dichloramines (HNCl2)
336nm pour les trichloramines (NCl3)

De plus, concernant les réacteurs BIO-UV, les longueurs d’onde inférieures à 240 nm sont supprimées grâce à des gaines quartz spécifiques. Il n’y a donc aucune possibilité de générer des sous-produits supplémentaires dangereux.

Les destructeurs de chloramines basse pression réduisent les trichloramines dans l’air’’ : FAUX
Les lampes basse pression sont moins efficaces sur les trichloramines, donc évidemment elles ne peuvent pas remplir ce rôle. Seules les moyennes pression sont réellement efficaces et de toute façon, le traitement d’air joue un rôle clé. Si il est déficient ou absent, la réduction des trichloramines dans l’air ne pourra pas être assurée.

Le traitement de l’eau par ultraviolets ne modifie ni le pH, ni les quantités de chlorures, ni les C.O.T. (Carbone Organique Total) : VRAI
Le pH, la quantité de chlorures et les C.O.T. ne sont pas modifiés par le traitement UV. En revanche, des réductions d’eau excessives peuvent influencer la charge en chlorures et/ou C.O.T.

Les lampes basse pression sont les seules lampes autorisées en eau potable : FAUX
En France, plusieurs appareils moyenne pression ont un agrément pour l’eau destinée à la consommation humaine.
Exemple : la ville de Paris en est équipée, etc...

II.Consommation électrique et maintenance

Les lampes basse pression ne consomment que peu d’électricité : VRAI
Mais, grâce à la régulation de Puissance, les lampes moyenne pression offrent elles aussi une consommation électrique maîtrisée.

Les lampes basse pression présentent un ratio efficacité/consommation électrique favorable. VRAI/FAUX
30 à 35% maximum de l’énergie électrique consommée est transformée en UV-C pour les réacteurs utilisant des lampes basse pression. Les lampes moyenne pression, plus puissantes, produisent 15% en UV-C mais d’autres longueurs d’onde sont utiles à la déchloramination et la régulation de puissance permet d’optimiser la consommation électrique en fonction du débit et de la durée de vie de la (des) lampe(s).

Les lampes basse pression ont une durée de vie de 2 ans : VRAI/FAUX
Selon les constructeurs, la durée de vie va de 8000 à 16000 heures, soit de 1 à 2 ans. Cependant, le nombre de lampes nécessaire est beaucoup plus important pour obtenir une destruction de chloramines rarement équivalente (peu efficace sur les trichloramines).
Dans le cas des lampes moyenne pression, grâce à la régulation de puissance, il est possible d’atteindre des durées de vie supérieures à 1 an.

Une lampe défectueuse n’empêche pas le bon fonctionnement d’un destructeur de chloramines basse pression : FAUX
Cette affirmation est grave et dangereuse : bien entendu, une lampe ne fonctionnant pas, la dose nécessaire ne peut pas être délivrée et le travail de désinfection/déchloramination n’est pas effectué.

Les lampes UV sont utilisées à une température de 60°C environ et ne nécessitent pas de nettoyage : FAUX
D’abord la température de fonctionnement d’une lampe basse pression est de 40°C. D’autre part, en débit continu, le refroidissement de la gaine quartz est assuré.
La température de la gaine est la même que celle de l’eau. Ainsi, qu’il s’agisse de basse ou de moyenne pression, la température d’utilisation est bien inférieure à 40°C. Aucun dépôt ne se forme sur la gaine quartz, aucun nettoyage n’est nécessaire, surtout avec une eau chlorée dont le pH est constant.

III.LES THMs

Les destructeurs de chloramines basse pression ne génèrent pas de THMs (chloroforme, …) : FAUX
Quel que soit le type de lampe UV utilisé, il peut y avoir formation supplémentaire de THMs si certains facteurs ne sont pas maitrisés. Les UV basse et moyenne pression ne forment pas de THMs supplémentaires si la dose UV est respectée, si les longueurs d'ondes inférieures à 240 nm sont coupées (cas des lampes moyenne pression) et enfin si les paramètres de chloration sont respectés en gardant une optique raisonnable d’économie d’eau (l’éventuelle économie en eau neuve doit être raisonnée).

Les destructeurs de chloramines moyenne pression génèrent des THMs supplémentaires (chloroforme, …) : FAUX
La formation éventuelle de THMs supplémentaires n’est véritable que dans le cas d’un non-respect de certains facteurs. La dose UV doit être respectée, les longueurs d’onde inférieures à 240 nm doivent être coupées (les lampes moyenne pression le permettent) et enfin, les paramètres de chloration doivent être respectés (l’économie d’eau neuve doit être raisonnée). Ainsi, dans des conditions d’utilisation correctes, les destructeurs de chloramines équipés de lampes moyenne pression ne génèrent pas de THMs supplémentaires.

Les UV basse pression n'émettent pas à des longueurs inférieures à 230 nm et ne forment donc pas de THMs : VRAI/FAUX
Les longueurs d'ondes inférieures à 230 nm ne sont pas le seul facteur de l'augmentation possible des teneurs en THMs.

IV.Développement durable

Un destructeur de chloramine basse pression ne génère pas de perte de charges sur la canalisation: FAUX
Justement, c’est l’inverse, les formes en Z ou en U des réacteurs basse pression génèrent des pertes de charges significativement plus importantes que les réacteurs moyenne pression qui sont pour la plupart en ligne et dont les pertes de charges sont non mesurables car en dessous du seuil de détection, et ce même avec un bypass.

Utiliser un système de traitement aux ultraviolets réduira la consommation d’eau de 50% : VRAI/FAUX
Chaque bassin est un cas particulier. Les réductions d’eau atteignent de 25 à 60% selon les cas : fonction de la fréquentation, du traitement de l’eau, du traitement de l’air, de la conception du bassin et des éléments techniques, …

Références :
Circulaire DGS du 22 février 2008
Ministère de la Santé AFSSA
Technologies UV
Technoligie BIO-UV
Toutes les références de chimie
Yinn et Margerum, Inorg. Chem,1990
Hamel, 2007
Oesterholt, 2009
Rasmus Andersen, 2009
Gestion de la globalité d'une piscine
Cassan et Col., Chemosphere 2006
Hamel, 2007
Recommandations AFSSA dans le traitement de l'eau potable
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jeudi 16 juillet 2009

Delta PH : nouvelle régulation du pH pour piscines et spas privés

Delta pH, la nouvelle régulation automatique du pH de BIO-UV, offre toutes les qualités d’une grande. Petite par sa taille, destinée aux piscines et spas privés, elle est très rapide à installer.

D’un fonctionnement simple et efficace, elle possède un point de consigne unique à 7,3. La calibration et le réglage se font avec un seul potentiomètre, ce qui apporte le confort d’une régulation proportionnelle et permet un maintien précis du seuil.

Très pratique, elle s’accroche et se décroche à volonté de son support, lui-même solidaire de l’unique collier de prise en charge.

L’installation est très facile et rapide.

Ce collier convient aussi bien aux sondes pH qu’aux sondes température et s’adapte au diamètre des tuyaux (50 ou 63 mm).

Entièrement automatisé, le système possède une sécurité d’injection et cesse de fonctionner lorsque la sonde détecte un niveau de pH trop élevé, alertant ainsi l’utilisateur d’un éventuel problème.
Delta PH Prise en main
Afin de respecter l’environnement et conforme aux normes ROHS, la carte électronique ne contient ni plomb ni mercure.

Prise en main de l'appareil

mercredi 15 juillet 2009

Thermalies 2010, le Salon dédié à l’eau et au bien-être

Thermalies 2010, le Salon dédié à l’eau et au bien-être, vous donne rendez-vous du 21 au 24 janvier 2010 au Carrousel du Louvre à Paris. Cet événement Grand Public unique offre, à un public de plus de 35.000 visiteurs tentés par la thalasso, le thermalisme ou le Spa, un panorama complet des plus belles offres « évasion eau, bien-être et santé ».

Le Salon des Thermalies
, c’est également depuis des années le rendez-vous stratégique des professionnels de la filière bien-être et santé avec l’eau, exploitants, praticiens de soins, presse professionnelle, organismes divers, fabricants d’équipements, … , une très belle occasion pour tous de faire le point sur les tendances, nouer des contacts, apprécier le marché, découvrir les dernières innovations, et bien sûr, pour les exposants, promouvoir leurs offres en ce début d’année propice aux projets de cures ou de séjours bien-être. Pour sa 27ème édition, Thermalies 2010 s’enrichit d’animations innovantes, le Bar à Ô, l’espace dédié au « bio », sans oublier bien sûr les conférences thématiques ou le coaching Santé et Bien-être.
Source : emotionspa-mag.com

mardi 14 juillet 2009

L’Acide borique désormais classé reprotoxique

La chimie du chlore dans le traitement des eaux de piscines n’a pas vraiment évolué ces dernières années.
Seules des demandes regardant les propriétés des galets, émanant de la grande distribution sont intervenues. Axées essentiellement sur la non comburance du galet de chlore, elles trouvent toute leur légitimité dans le souci du détaillant de protéger son client, mais aussi son personnel et ses surfaces de vente, son image de marque et sa réputation. Il faut le rappeler le symclosène (aussi appelé acide trichloroisocyanurique), matière première du galet de chlore, est un comburant bien connu pouvant entrainer un incendie mais aussi le dégagement simultané de gaz très toxiques.La réglementation française et européenne est aujourd’hui une force motrice dans l’évolution des compositions chimiques puisqu’à compter de juin 2009*, toute formulation contenant un pourcentage d’acide borique supérieur à 5,5% devra faire apparaitre sur son emballage la tête de mort relative à sa qualité de CMR (cancérigène, mutagène, repro-toxique). Ce n’est pas vraiment vendeur ...

Suite à des avis d’experts, il a été démontré que l’acide borique est une substance chimique suspectée de nuire à la femme enceinte et au développement de son enfant, mais aussi d’entraver la fertilité de l’homme comme celle de la femme. Il est donc dorénavant classé comme repro-toxique, ce qui correspond à la lettre R dans CMR.

Pourquoi l’utilise t-on ? Parce qu’il apporte deux propriétés aux galets : à des doses assez élevées il concourt à la non comburance et à plus faible dosage il améliore le compactage de la poudre en galet.

On ne découvre rien de nouveau aujourd’hui sur ces produits , puisque les borates (sels de l’acide borique) ont déjà été interdits dans les cosmétiques depuis 2000.

Source : actu-piscine.fr

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lundi 13 juillet 2009

Piscine municipale, piscine publique et collective : ne négligez pas le traitement d'eau !

Le plaisir et la santé de vos baigneurs dépendent de la qualité d'eau de votre piscine. Avant le grand plongeon, sélectionnez un prestataire de traitement d'eau capable de vous proposer des solutions performantes et économiques !

Eau filtrée : traitement d'eau optimisé !

Pour obtenir une eau de qualité optimale, il est impératif d'atteindre un débit de filtration minimum. Ainsi, si votre piscine recycle moins de 0,03 m3 d'eau par baigneur et par jour d'ouverture, votre réseau hydraulique nécessite une intervention. Faites appel à un professionnel !
La désinfection des eaux : halte aux bouillons de culture !
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Autre point important, soyez attentif à la désinfection. Profitez de l'expertise d'un prestataire spécialisé dans le traitement d'eau. Il se chargera de vous proposer des solutions performantes et économiques pour votre piscine municipale, publique et collective. Plusieurs méthodes existent :

- La désinfection par régulation et par dosage de produits germicides empêche les micro-organismes (bactéries, algues, virus et moisissures) de proliférer. Principal avantage de cette technique : le traitement d'eau conserve dans le temps des propriétés désinfectantes permettant d'éviter une contamination ultérieure.
- La désinfection par ultraviolets est un traitement novateur et écologique qui s'utilise en complément d'une solution traditionnelle. Il repose sur l'effet germicide des rayons UVc. Ce procédé vous permet de réduire votre consommation de produits désinfectants de 30 à 50 % et de diminuer ainsi les odeurs liées à l'utilisation de produits chlorés.

Le traitement de l'eau, c'est leur métier

Profitez de l'expertise d'entreprises spécialisées pour l'entretien ou l'installation d'équipements hydrauliques. Ces sociétés vous offrent toutes les innovations techniques pour améliorer la qualité d'eau de votre piscine. Pour que la baignade soit toujours un plaisir, jetez-vous à l'eau et surfez sur le web !

Source : www.navimag-pro.com

dimanche 12 juillet 2009

11ème congrès Aqualie les 1er et 2 décembre 2009, Parc Floral de Paris

Le 11ème Congrès Aqualie des piscines recevant du public sera encore cette année au plus près des préoccupations des décideurs, gestionnaires, responsables et animateurs de centres aquatiques :

Des sujets importants traités en conférence par des experts réputés et des débats interactifs en tables rondes pour un panorama complet et des témoignages d’actualité.

2 grands volets seront particulièrement développés sur le Congrès Aqualie 2009 :

  • Tendances et réglementations du bâtiment : équipements orientés développement durable, réhabilitation ou construction, normes d’accessibilité
  • Quels animateurs pour quelles animations ? (nouveautés dans les animations, quels formateurs et comment les gérer ?)
Télécharger le programme

Source : Aqualie
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samedi 11 juillet 2009

La chloration de l’eau est-elle vraiment inoffensive ?

L’accord récent entre l’Union européenne et les Etats-Unis vient de mettre fin à la guerre du bœuf aux hormones qui ne sera pas importé en France du poulet américain traité au chlore. En effet, les Américains utilisent des bains de chlore pour éliminer les microbes pathogènes présents sur la viande des poulets élevés sans précaution d’hygiène. Les doutes portent sur les résidus chlorés qui resteraient présents dans la viande suite à l’action du chlore.

Sommes-nous vraiment à l’abri de ces résidus chlorés ?
En effet, si le poulet chloré nous paraît une aberration, nous acceptons sans la moindre arrière pensée de consommer tous les jours une eau plus ou moins chlorée délivrée au robinet. Le chlore est absolument indispensable pour maintenir l’état sanitaire de l’eau qui circule dans des canalisations d’un réseau vétuste, ne pouvant être nettoyé et de ce fait pouvant contaminer l’eau potable. Le chlore, même s’il n’élimine pas tous les pathogènes, (par exemple les cryptosporidium et les giardia sont des organismes pathogènes résistants), est utilisé avec succès depuis prés d’un siècle et a permis de diminuer considérablement les maladies liées à l’eau à travers le monde. Néanmoins, on peut s’interroger sur l’effet à long terme de l’ingestion régulière de cette molécule très réactive.

Les conclusions de l’Invs :

Un rapport de l’institut de veille sanitaire daté de 2008 a été passé sous silence bien que ses conclusions soient pour le moins inquiétantes. Il faut en effet savoir que le chlore libre utilisé pour désinfecter l’eau réagit avec la matière organique présente dans les eaux brutes et donne naissance à des dérivés qui restent présents dans l’eau. L’étude présentée dans ce rapport décrit l’évolution de trois familles de sous-produits de chloration (les trihalométhanes, les acides haloacétiques et les haloacétonitriles), observée dans quatre réseaux d’eau français en 2006 et 2007. Concernant les trihalométhanes les concentrations doublent en moyenne entre l’usine et le robinet. En effet, le chlore libre s’évapore dans le réseau. Aussi du chlore est réinjecté dans certains points des canalisations.

La chloration de notre eau n’est pas maîtrisée :

La réglementation française impose une valeur limite sur les trihalométhanes dans l’eau potable. Mais la majorité des contrôles sont effectués en sortie d’usine de traitement et non sur le réseau. La réglementation sur l’eau potable ne définit d’ailleurs pas un niveau précis de chlore limite acceptable. Les seules recommandations sont mentionnées dans le plan Vigipirate qui impose une teneur minimale en chlore libre de 0,3 mg/L à la sortie des usines de traitement. Globalement, il apparaît que la maîtrise de la teneur en chlore dans le réseau est peu fiable. Ce qui provoque des risques de sous-dosage qui donne lieu à des épidémies de gastro-entérites dans la population ou encore à des surdosages dont les conséquences sont mal évaluées au niveau des sous-produits.

Risques de cancer pour l’homme et dangers pour les femmes enceintes :

En effet, des études épidémiologiques ont montré une association entre les sous-produits de chloration présents dans l’eau potable et certains cancers chez l’homme, notamment de la vessie et du colon. Le manque de cohérence entre les études empêche cependant d’établir corrélation correcte entre la dose et l’effet. Il est difficile de mesurer l’exposition de la population, rendue difficile par le nombre de voies d’exposition impliquées et les variations importantes des concentrations dans les réseaux d’eau. Mais aujourd’hui aucune étude d’envergure et indépendante n’a été mise en œuvre par les autorités.
D’autres risques ont été évoqués outre-Atlantique, au moins dix études épidémiologiques semblables, incluant une étude canadienne de l’Université de Dalhousie, ont démontré des risques élevés de problèmes à la naissance et de fausses couches chez les femmes buvant de l’eau du robinet chlorée.
On ne connaît pas les effets à moyen et long terme de la consommation d’une eau chlorée. Mais il est temps que les consommateurs soient mieux informés des risques potentiels. Évidemment, on peut comprendre que les municipalités et les sociétés de traitement des eaux brutes ne souhaitent pas mettre en avant ce type de risques puisqu’ils vantent la qualité de leur eau afin d’en accroître régulièrement le prix. S’il cette consommation devait être limitée, notamment pour les femmes enceintes, cela risquerait de remettre en cause ces hausses de prix.

Les piscines chlorées favorisent-elles le développement de l’asthme chez les bébés nageurs ?

Les maîtres nageurs ont obtenu que les maladies liées aux piscines chlorées (syndrome de Brooks, asthme, insuffisances respiratoires) soient reconnues comme des maladies professionnelles. Mais quel est l’impact de ce chlore sur les bébés nageurs ? Les résultats d’une étude menée par l’équipe du Professeur Bernard à l’Université de Louvain sont probants. Ce dernier a étudié une population de 341 enfants âgés de 8 à 12 ans, parmi lesquels 41 ex-bébés nageurs : « 16,3% des anciens bébés nageurs avaient un asthme diagnostiqué, contre 7,7% des autres enfants. 9,3% présentaient un asthme à l’effort contre 3,7% chez les autres enfants. Enfin, 6,5% des ex-bébés nageurs avaient présenté des épisodes récurrents de bronchite, contre 3,7% des autres enfants ».

Source : www.agoravox.fr

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Stade nautique de PESSAC

Situé au coeur de l'agglomération bordelaise, le stade nautique de Pessac présente la particularité d'être un complexe à la fois ludique et sportif très complet, avec en particulier :

  • à l'intérieur, un bassin de compétition homologué de 25 m, un bassin d'apprentissage et un toboggan de 35 m,
  • à l'extérieur, un bassin à vagues de 35 m sur 16 m, une fosse à plongeon, un pentaglisse, des toboggans de 25 et 35 m, et 2 500 m2 de plages et aires de pique nique.

La ville de Pessac a confié, par affermage, la gestion de équipement à la SEM Agir en 1992, puis lui a renouvellé sa confiance en 2004.

photo bassin extérieur stade nautique pessac photo intérieure stade nautique pessac


Pourquoi renouvelle-t-on l'eau des piscines ?

L'eau des piscines doit respecter un certain nombre de limites de qualité pour différents paramètres comme les éléments chlorés et les produits stabilisants.

En effet, le chlore est le produit le plus souvent utilisé pour garantir la bonne qualité bactériologique de l'eau.

Toutefois, lors de la destruction des salissures organiques de l'eau (urée, transpiration...), le chlore peut se combiner avec elles et génerer des dérivés appelés chloramines. Ce sont des substances très irritantes pour la peau, les yeux et les bronches (phénomène d'yeux rouges, irritation des bronches...). Elles posent problème dans certains établissements, en particulier ceux à atmosphère confinée et recyclée. Et les chloramines se forment en plus grande quantité dans les petits bassins, accessibles aux enfants, que dans les grands bassins.

C'est pour garantir la bonne qualité des eaux de baignade, et notamment pour maintenir le taux de chloramines à un taux inférieur à 0.6 mg/l, que la règlementation impose au minimum :

  • 2 vidanges complètes des bassins par an,
  • un apport d'eau de 30 l/baigneur/j.

Dans la pratique, un renouvellement de l'eau de 30 l/baigneur/j est insuffisant pour respecter la valeur maximale de 0.6 mg/l de chloramines. Et le taux de renouvellement de l'eau est souvent beaucoup plus élevé : de 70 à 120 l/baigneur/j, voire même 200 l/baigneur.

Une solution pour limiter les renouvellements d'eau : les déchloraminateurs

Une alternative à un renouvellement important de l'eau des bassins existe pour limiter le taux de chloramines. Elle consiste à détruire ces chloramines, à l'aide de systèmes que l'on installe sur le(s) circuit(s) de filtration des eaux, et appelés déchloraminateurs.

Il s'agit, comme le montre la vue en coupe ci-dessous (source CIFEC) de cylindre en acier inoxydable comprenant une ou plusieurs lampes UVc, à moyenne ou basse pression. Ces lampes à UVc, autour desquelles l'eau circule, détruisent les chloramines, mais aussi les éventuels micro-organismes, bactéries, virus, légionnelles et algues.

La taille des déchloraminateurs varie de 0.6 à 1.5 m pour un diamètre de 0.2 à 0.5 m. On les installe sur un circuit parallèle, de façon à ce que la piscine puisse continuer à fonctionner en cas d'intervention sur le sytème. Leur fonctionnement est piloté par une armoire électrique de commande spécifique.

Les déchloraminateurs permettent de réduire le taux de chloramines tout en limitant le renouvellement de l'eau.

En restant toujours au-dessus du minimum règlementaire, 40 l/baigneur/j (pour les grands bassins) à 60 l/baigneur/j (pour les petits bassins) peuvent suffire pour respecter la concentration maximale en chloramines.

Contenu du projet

L'objectif était de réduire la consommation d'eau du stade nautique de Pessac, qui s'élevait en moyenne à environ 50 000 m3/an, dont envrion 40% sur les installations intérieures concernées par le projet.

Le projet comportait deux volets :

  • la mise en place de 2 déchloraminateurs :

Il s'agissait de réduire le taux de renouvellement de l'eau des bassins, qui était au départ de 50 à 73 l/baigneur/j selon le bassin concerné. Et outre la nette diminution des consommations d'eau, ce volet du projet présentait aussi l'avantage d'améliorer le confort des utilisateurs et des employés du stade nautique.

Il faut aussi noter qu'il nécessitait le remplacement et l'ajustement du produit stabilisant pour l'adapter à la nouvelle composition chimique de l'eau.

  • l'équipement des sanitaires en dispositifs hydroéconomes :

Il s'agissait de réduire d'au moins 30% la consommation d'eau des douches, WC et lavabos en les équipant de matériels hydroéconomes simples (douches économes, WC 3/6l, aérateurs sur les becs des lavabos).

Au départ, les sanitaires représentaient une consommation d'environ 4 000 m3/an.

Remarque : Il s'est avéré que les types de douches en place ne permettaient pas d'adapter simplement du matériel hydroéconome. Il a donc été décidé de remplacer les systèmes de douche complets (pomme de douche murale, canne et bouton temporisé) par des systèmes économes.

Bilan technique et financier

Le projet a été réalisé en juillet 2005. Les déchloraminateurs provenaient de la société BIO-UV. Les résultats en terme de volume économisé ont pu être mesurés à partir d'octobre 2005.

déchloraminateurs pessac

Investissements

  • déchloraminateurs : 54 000 € TTC pour les deux appareils, et 12 000 €TTC pour leur pose,
  • matériel hydroéconome sur les sanitaires (douches temporisées hydroéconomes, aérateurs sur les becs des robinets et WC 3/6l) et pose : environ 4 000 €TTC.

Gains sur les coûts de fonctionnement

  • du point de vue des consommations d'eau, le gain a été net :
consommations d'eau des bassins du stade nautique de Pessac
BASSIN AVANT APRES
Bassin d'apprentissage 50 l/baigneur,
soit 8 750 m3/an
40 l/baigneur,
soit 7 000 m3/an
Bassin sportif 73 l/baigneur,
soit 7 700 m3/an
40 l/baigneur,
soit 4 200 m3/an

Les déchloraminateurs ont permis de faire plus de 25% d'économie d'eau de renouvellement.

Remarque : le taux de chloramines est passé à environ 0.2 mg/l.

Par ailleurs, les consommations d'eau des douches et des WC (environ 4 000 m3/an) ont également été réduites d'environ 25% (1 000 m3/an).

Cela porte le gain total dans le cas du stade nautique à environ 6 000 m3/an (soit environ 24 000 €TTC pour un prix de l'eau de 4 €/m3).

  • le gain énergétique a été indéniable. En effet, sur la base des coûts de chauffage de l'eau estimés par la SEM Agir à :
    • environ 1 €/m3 pour un échauffement de 15°C : le gain pour le chauffage l'eau des bassins a été d'environ 5 000 €TTC/an, pour 5 000 m3/an qu'on évite de réchauffer de 15°C,
    • environ 3.5 €/m3 pour un échaufement de 35°C : le gain pour l'eau chaude sanitaire a été d'environ 3 500 €TTC/an, pour 1 000 m3/an qu'on évite de réchauffer de 35°C.

Remarque : les gains énergétiques correspondent à une estimation du fait qu'en parallèle le système de chauffage a été remplacé par un système plus performant, et qu'il est difficle de faire la part des choses dans la facture finale.

  • le surcoût d'entretien des déchloraminateurs a aussi été pris en compte :
    • remplacement des lampes toutes les 5 000 heures environ : 2 000 €/an,
    • consommation énergétique : 3 000 €/an.

Globalement, l'installation de déchloraminateurs et de systèmes hydroéconomes au stade nautique de Pessac :

  • a permis de réduire la consommation d'eau de plus de 25% ;
  • a représenté un investissement de 70 000 € TTC et a réduit de 27 000 € TTC (baisse d'environ 32 000 € et hausse de 5 000 €) les coûts de fonctionnement, ce qui correspond à un temps de retour sur investissement d'environ 3 ans ;
  • a permis de procurer aux usagers et au personnel du stade nautique un bien meilleur confort d'utilisation.

Contacts :

M. Jean-Loup DOUET
Directeur de l'établissement
jl.douet@pessac-agir.fr

M. Hubert de Saint-Marc
SEM Agir
h.desaintmarc@pessac-agir.fr


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Piscines collectives : prévention Cryptosporidium

Prévention contre les pathogènes parasitaires

Les parasites (Giardia lamblia, Cryptosporidium parvum ou Toxoplasma gondii) sont des protozoaires microscopiques issus des vertébrés. Leur responsabilité a été démontrée dans d’importantes épidémies humaines d’origine hydrique à travers le monde, compte tenu de l’utilisation croissante d’eaux de surface et d’eaux recyclées.

Un risque réel encore peu connu du grand public !

(Source : AFSSA, 2001 ; l’Eau l’Industries et les Nuisances, n°311, 2008)


Depuis quelques dizaines d’années, les pathogènes recherchés dans l’eau ne sont plus uniquement ceux d’origine bactérienne ou virale, mais également ceux de type parasitaire.
Ces parasites (Giardia lamblia, Cryptosporidium parvum ou Toxoplasma gondii) sont des protozoaires microscopiques issus des vertébrés. Leur responsabilité a été démontrée dans d’importantes, et de plus en plus nombreuses épidémies humaines d’origine hydrique à travers le monde, compte tenue de l’utilisation croissante d’eaux de surface et d’eaux recyclées.

Pathogénicité : une diarrhée aqueuse, des crampes, des douleurs abdominales, une perte de poids, une anorexie, un ballonnement, un malaise des nausées, des vomissements, de la fièvre et des myalgies. Chez les patients immunodéprimés, ces symptômes peuvent persister durant de longues périodes (diarrhée chronique), croître en intensité et se compliquer (atteinte des voies biliaire (cholécystite, cholangite sclérosante), déshydratation sévère, état cachectique. Ces complications peuvent être directement la cause de décès.
La gravité de la toxoplasmose est liée au risque de transmission materno-foetale du parasite.

Sensibilité aux désinfectants : Résiste à la majorité des désinfectants (chlore, ozone) où les doses s’avérant nécessaires sont peu ou pas applicables et / ou génèrent des sous produits toxiques.

Vie et Survie dans l'environnement : Les oocystes de Cryptosporidium peuvent rester viables et infectieux dans l'eau et dans les fèces animales pendant plusieurs mois à des températures comprises entre 0 et 30°C et jusqu'à un an dans de l'eau de mer."
Exemples :

Date

Lieu

Pays

Lieu de la contamination

Nombre de cas

1992 Grande
Bretagne
Source d'eau souterraine 47 cas
1993 Milwaukee USA Réseau public de distribution d'eau 403 000 cas
1998 Sète France Rivière 150 enfants
2001 Dracy-le-fort,
Saone et Loire
France Réseau public de distribution d'eau 480 cas : épidémie importante de gastro-entérites à Cryptosporidium
2003 Divonne les
Bains (Ain)
France Réseau public de distribution d'eau épidémie importante de gastroentérites à Cryptosporidium
2005 New York USA Parc aquatique 4 000 cas
2007 Utah USA 2 000 cas
2008 Phoenix USA 29 piscines fermées pendant 1 semaine 100 cas dont 1 décès


Nota : La ville de Paris, par l’intermédiaire de la société Eau de Paris, a pris en considération ce risque dans le traitement de l’eau destiné à la consommation humaine. Elle est en train de mettre en place, en plus du système de traitement classique, des réacteurs UV moyenne pression, qui offrent un effet biocide suffisant vis-à-vis des Cryptosporidium, Giardia et toxoplasme.

Le SEDIF, gestionnaire des eaux d’ile de France (hors Paris) vient de lancer son appel d’offre pour faire de même.

De nombreuses communes et piscines ont commencé à s’équiper dans le monde et beaucoup d’autres sont en train ou vont le faire.

Résumé de l ’Etude du CRECEP

(l’Eau, l’Industrie, les Nuisances, n°311, 2008)

L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES, n°311, 2008

  1. "Les oocystes de toxoplasme semblent assez résistants aux conditions d’ozonation telles que celles mises couramment en oeuvre. À titre de comparaison, les cryptosporidies et les giardias sont également peu sensibles à l’ozonation. Augmenter le temps ou la concentration pendant l’ozonation pourraient permettre d’inactiver les oocystes de toxoplasmes, mais ceci est peu réaliste en production, cette étape induisant alors la formation de sous-produits toxiques tels que les bromates.
  2. " Les résultats obtenus in vivo et in vitro démontrent l’efficacité des UV à inactiver les oocystes de toxoplasme. L’inactivation des toxoplasmes par les UV est similaire à celle décrite pour d’autres parasites (Cryptosporidium et Giardia) (Hijnen et al., 2006). La mise en place du traitement par UV est d’ailleurs une solution souvent mise en oeuvre sur les usines de production d’eau, pour diminuer le risque de survenue d’événements indésirables d’origine microbiologique."
  3. "Les oocystes de Cryptosporidium et les kystes de Giardia sont très résistants aux procédés chimiques de désinfection notamment au chlore et à l’ozone."

The Wall Street Journal, 30 Juillet 2008

  • "Crypto isn't affected by chlorine (except at levels unsafe for humans)"
  • "Now, many water parks are installing ultraviolet systems, which kill parasites including crypto when water passes through the systems black light."

Ministère de la Santé, CSHPF, Section des Eaux, 1er Février 2005

  • « estime que les rayonnements ultra violet (UV), appliqués à une dose d’insolation minimum de 40 mJ/cm2 offrent un effet biocide suffisant vis-à-vis des Cryptosporidium »

wfaa.com, 2008

  • Chlorination water isn't enough anymore
  • "UV are installed … it is an instant kill. It breaks the protein coat around the crypto and it's killed instantly".

Quelle prévention pour les piscines publiques ?

Aujourd’hui la plupart des piscines ou des spas collectifs sont traités uniquement par des produits chlorés. Si le risque microbiologique classique (bactéries, virus) est bien maîtrisé par le traitement au chlore, le risque lié à ces parasites n’est pas pris en compte.

Les risques présents en piscines collectives :

  • Risque chimique : Niveau de chlore combiné souvent proche des limites imposées par la réglementation (0.6 ppm en France)
  • Risque biologique : présences possibles de bactéries, coliformes, E. coli, streptocoques mais aussi Cryptosporidium, Giardia et Toxoplasmes.

Les conséquences d’une mauvaise gestion de ces risques sur :

  • Santé : irritations respiratoires des MNS, nageurs, bébés nageurs. Epidémies dues aux parasites
  • Economie : important renouvellement en eau (coûts de chauffage, traitement). Fermeture de l’établissement
  • Environnement : rejets d’eau polluée
  • Image de l’établissement : mauvaise image, fermeture.

Parmi les solutions proposées aux collectivités (UV, Ozone) une seule solution permet de :

  • Réduire efficacement les niveaux de chlore combiné
  • Prévenir le risque de présence de Cryptosporidium, Giardia et toxoplasmes
  • Une meilleure gestion du renouvellement en eau et des rejets
C’est le traitement par Ultraviolets

Poste

Solution
Chlore + ozone

Solution
Chlore + UV

Investissement Important Faible
Consommation de chlore ¨K € ¨K €
Renouvellement en eau ¨K € ¨K €
Chauffage eau de renouvellement ¨K € ¨K €
Prévention risques Crypto Non Oui
Efficacité déchloramination Oui Oui
Coût entretien Important Faible
Maintenance Complexe Simple
Installation / Encombrement Important Faible
Surconsommation électrique ++ +
Retour Sur Investissement - ++
Faire son choix pour le traitement des piscines et spas publics


* Les réductions d'eau raisonnées sont possibles en fonction des bassins
(les 30 litres/jour/baigneur ne sont pas un objectif à atteindre)

** Retour sur investissement, avec UV, compris entre 9 et 36 mois, selon les
bassins (constaté sur plus de 500 piscines)

Source : www.bio-uv.com

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Profiter de la piscine sans bobos

CONSEILS | Soleil, chlore, humidité ne font pas toujours bon ménage avec notre santé. Astuces de spécialistes pour éviter les soucis.

Coup de soleil, verrues et autres bobos s’invitent souvent au bord de la piscine. Pour éviter que la baignade ne finisse en eau de boudin, il suffit de prendre quelques précautions.

«De manière générale, il faut protéger sa peau et boire sans attendre d’avoir soif», explique François-Gérard Héritier, président de la Société suisse de médecine générale. Pendant les heures comprises entre 11 h et 15 h, troquez la chaise longue en plein soleil pour un coin ombragé. Et reportez à plus tard la partie de beach-volley. «Trop de chaleur peut provoquer une insolation, continue le médecin. Elle se traduit par des maux de tête, des vomissements. Il faut se mettre à l’ombre et éviter la baignade à ce moment-là. De manière générale, il ne faut jamais entrer dans l’eau d’un coup, au risque de subir une hydrocution!»

Les oreilles et les poumons



L’otite externe est un problème classique de la période de baignade intensive. «Il s’agit d’une inflammation de la peau du conduit auditif, explique Raphaël Maire, médecin adjoint au service d’ORL (nez, gorge, oreille) du CHUV. Les personnes sensibles ne doivent pas mettre la tête sous l’eau ou porter un bonnet. Elles peuvent aussi se foehner les oreilles après la baignade pour éliminer l’humidité.» Ce type d’otite très douloureuse est facile à déceler. «Chez les enfants, il suffit de tirer le pavillon vers l’arrière ou de presser le cartilage pour s’en rendre compte.» Des gouttes antibiotiques et 5 à 7 jours sans baignade suffisent normalement pour venir à bout du problème. Autre inquiétude des parents: les émanations de chlore (sous forme de chloramines) se dégageant des bassins. Faut-il les redouter? Constance Barazzone, professeur responsable de l’unité de pneumologie pédiatrique aux Hôpitaux universitaires genevois (HUG) rassure: «Seuls les sportifs d’élite ou les personnes travaillant 8 heures par jour près des bassins risquent d’être victimes des les chloramines. Elles peuvent souffrir d’asthme et de toux irritative. Ces gaz restent à la surface de l’eau.» Pas de souci, donc, pour les ados qui se prélassent toute la journée autour de la piscine et piquent une tête de temps en temps. D’autant que «les risques éventuels dans les piscines extérieures sont moindres par rapport aux bassins couverts où une bonne ventilation devient indispensable», conclut la spécialiste.

Peaux sèches et coups de soleil

De tous les bobos liés aux journées passées en maillot de bain, les coups de soleil sont les plus fréquents. «Le bain de soleil façon côtelette recto verso est bon pour la mine, mais pas pour la peau, rappelle François-Gérard Héritier. Les peaux claires doivent utiliser une crème solaire avec un indice 25 au moins, voire porter un T-shirt et une casquette.» Waterproof ou non, la crème doit être «retartinée» plusieurs fois par jour lors des longues périodes d’exposition.

«En passant beaucoup de temps dans l’eau, la peau perd sa couche protectrice de sébum, explique Emmanuel Laffitte, médecin adjoint au service de dermatologie des hôpitaux universitaires genevois (HUG). Les risques sont une sécheresse cutanée et une irritation diffuse. Pour prévenir cela, mieux vaut utiliser des savons doux pour ne pas agresser davantage la peau et mettre de la crème hydratante. Lorsque la peau est desséchée, l’organisme produit plus de sébum et cela peut entraîner une acné réactive qui se soigne avec les traitements classiques utilisés par les dermatologues.» Enfin, certaines personnes souffrent d’une allergie au soleil plus ou moins grave. Elle se traduit par des rougeurs et démangeaisons. «Il existe des médicaments oraux sur ordonnance permettant de diminuer ou prévenir cette hypersensibilité au soleil», précise le médecin genevois.

Les mycoses et les verrues

Chaleur et humidité profitent particulièrement bien aux bactéries et champignons qui s’incrustent là où ça fait mal. Les femmes peuvent souffrir de mycoses vaginales. «Ce n’est pas tant le bain en soi que le port d’un maillot mouillé durant de longues périodes qui constitue un facteur de risque, explique le professeur Patrick Hohlfeld, chef du département de gynécologie-obstétrique-génétique du CHUV. Il ne semble pas y avoir de danger à se baigner lorsqu’une femme est atteinte de mycose (pas de risque d’aggravation, pas de risque de transmission aux autres utilisatrices). Bien se sécher et porter un maillot sec permet d’éviter ce type d’infections.» Les pieds sont aussi la cible des mycoses et des verrues. «Porter des chaussons de piscine permet de se protéger et aussi d’éviter de contaminer autrui, explique Anne Ferro, vice-présidente de l’Union Suisse romande des pédicures-podologues. Changer régulièrement de chaussettes et de chaussures permet de se prémunir contre les mycoses interdigitales communes aux personnes transpirant beaucoup. Des sprays pour réguler la transpiration peuvent aussi aider.» Emmanuel Laffitte met en garde: «Les antiseptiques utilisés en pulvérisation à côté des pédiluves placés près des bassins sont souvent trop agressifs pour la peau. En l’endommageant, ils favorisent l’apparition des mycoses. Bien se sécher les pieds après le bain reste la meilleure façon d’éviter les champignons.»

Gare aux yeux rouges

L’eau chlorée des piscines est généralement propre, les yeux ne risquent pas de s’infecter à son contact, mais les inflammations sont courantes. «Il est recommandé de porter des lunettes de natation, explique le professeur Leonidas Zografos, directeur médical de l’Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin de Lausanne. Mieux vaut enlever ses verres de contact car ils peuvent absorber certaines substances présentes dans l’eau.» Pour estomper une inflammation, l’application de larmes artificielles vendues en pharmacie suffit. Quant au soleil, Leonidas Zografos précise: «Sous nos latitudes, nos yeux risquent un simple inconfort, raison pour laquelle mieux vaut porter des lunettes. Celles en verres sont toutes efficaces contre les UV mais celles en plastique doivent être munies d’un filtre performant. Les risques de brûlure de la cornée par excès d’UV sont réels en haute montagne et partout où l’atmosphère n’est pas assez épaisse.» Et de conclure: «Une casquette avec large visière est ce qui protège le mieux les yeux, idéale pour les enfants qui n’apprécient pas les lunettes.»

Source : www.24heures.ch
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Traitement eau des vestiaires des piscines collectives : prévention par UV-C

BIO-UV a développé un concept de traitement préventif contre les légionelles qui vise à dresser une véritable barrière bactériologique chaque fois qu’un facteur de risque est identifié :

  • TRAITEMENT PAR UV DES EAUX D’APPORT
  • TRAITEMENT PAR UV DES EAUX EN CIRCULATION
  • TRAITEMENT UV COUPLE AVEC UN TRAITEMENT PREVENTIF DES BIOFILMS
Schéma des Tours Aéro-Réfrigérantes

Source : Bio-uv.com
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Quand la piscine donne de l'asthme

SANTE - Même en extérieur, eau chlorée et poumons ne font pas bon ménage...

Nager est généralement bon pour le cœur et pour la ligne, pas forcément pour les poumons. Une étude épidémiologique à paraître mercredi dans la revue «European Respiratory Journal» montre que la fréquentation assidue des piscines, même découvertes, augmente sensiblement le risque de développer de l'asthme ou des allergies. Principal responsable: le chlore utilisé pour désinfecter l’eau, qui a tendance à s’attaquer à tous les tissus.

Asthme du nageur

Au cours d’études antérieures, Alfred Bernard et ses collègues de l’Unité de Toxicologie de l’Université de Louvain (Belgique) avaient pu établir que chez les enfants, l’exposition prolongée aux dérivés chlorés en suspension dans les piscines couvertes favorisait l’apparition d’asthme, un phénomène également observé chez les maîtres nageurs. «Des études sur les nageurs de compétition ont suggéré en premier que l’atmosphère chlorée des piscines couvertes pouvait nuire aux poumons, en augmentant le risque d’asthme, d’irritation bronchique et d’inflammation des voies respiratoires» expliquent les chercheurs, qui ont voulu vérifier si ce phénomène s’observait aussi dans les piscines découvertes.

Alfred Bernard et son équipe ont donc analysé un vaste échantillon de 847 adolescents scolarisés dont on connaissait l’histoire médicale et le profil allergique. En regroupant les sujets en fonction du nombre total d’heures passées dans des piscines découvertes, les chercheurs belges se sont aperçus que ceux qui y sont restés plus de 500 heures durant toute leur vie (l’équivalent d’une heure par semaine pendant 10 ans) ont 4 à 8 fois plus de risque d’être asthmatiques que ceux qui y ont passé moins de 250 heures.

Piscines lacrymogènes

L’équipe a également constaté qu'avoir une piscine traitée au chlore dans le jardin augmente nettement le risque qu’ont les adolescents de développer une allergie aux animaux domestiques. Bref cette étude montre que la fréquentation régulière d’une piscine découverte chlorée, où le confinement est pourtant moins important qu’en intérieur, suffit à augmenter le risque d’asthme ou d’infection respiratoire.

Ses auteurs recommandent donc aux parents de chlorer avec modération leurs piscines privées, voire de recourir à des systèmes –assez coûteux- d’entretien de l’eau sans chlore, à base d’UV, d’ozone ou de produits chimiques de substitution. Ils recommandent également d’éviter les piscines publiques, même découverte, qui dégagent une trop forte odeur de chlore.

Source : www.20minutes.fr
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Quelles sont les normes relatives à la sécurité et à la conception des piscines publiques ?

Les piscines publiques font l'objet d'une importante réglementation concernant leur sécurité.

Les principaux textes réglementaires concernent les règles d'hygiène et de sécurité, les risques d'incendie et de panique, les plans d'organisation de la surveillance et des secours ainsi que le traitement et la qualité de l'eau.

Les normes d'hygiène et de sécurité sanitaire sont définies par les articles L.1332-1 à L.1332-4 et par les articles D.1332-1 à D.1332-18 du code de la Santé publique. L'arrêté du 7 avril 1981 modifié complète ces dispositions.

Les établissements de baignade d'accès payant relèvent de la loi n°51-662 du 24 mai 1951, modifiée. Cette loi impose la surveillance constante, par du personnel qualifié titulaire du diplôme d'Etat, de toute baignade d'accès payant.

En terme de sécurité, les dispositions applicables sont définies par les deux arrêtés suivants :

Arrêté du 16 juin 1998 relatif au plan d'organisation de la surveillance et des secours dans les établissements de natation et d'activités d'accès payant.

Arrêté du 27 mai 1999 relatif aux garanties de techniques et de sécurité des équipements de baignade d'accès payant. Ce texte a précisé les dispositions relatives au bassin et notamment aux systèmes de reprise des eaux.

Une première série de dix normes européennes fixant les exigences de sécurité et les méthodes d'essai des équipements de piscines publiques a été publiée depuis mai 2001.

Il existe également deux normes européennes s'appliquant aux toboggans aquatiques d'une hauteur supérieure à 2 mètres.

Deux projets de normes européennes sur les exigences de conception et de fonctionnement des piscines publiques sont en cours d'élaboration.

Le projet sur les exigences de conception porte sur les matériaux, les zones de circulation, la ventilation et le chauffage, la salle de premiers secours…

Le recueil AFNOR "" Piscines publiques et parcs aquatiques – Équipements, hygiène et sécurité"", publié en janvier 2007, rassemble les principaux textes réglementaires et les normes françaises et européennes en vigueur au moment de sa publication.

Date de création : 2004-10-13
Date de dernière modification : 2009-06-12

Normes, projets de normes, recueils, ouvrages & Réglementation, cliquer ici

Source : www.afnor.org
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Emanations de chlore dans une piscine à Meulebeke: 31 personnes à l'hôpital

Vingt-six enfants et cinq adultes ont été conduits à l'hôpital pour examen à la suite d'émanations de chlore dans la piscine communale du centre sportif Ter Borcht à Meulebeke (Flandre occidentale), a indiqué le bourgmestre Daniël Vanpoucke. Seule une adulte devra rester cette nuit à l'hôpital

Un défaut technique à la piscine a provoqué les émanations. Quelque septante enfants présents dans le petit bassin et une trentaine d'autres présents dans le grand bassin ont immédiatement été évacués de la piscine. Les enfants qui présentaient des difficultés à respirer ont été conduits à l'hôpital et les autres ont été rassemblés dans le hall de sport.

Un numéro de crise avait été ouvert au moment de l'incident mais il a depuis été fermé, tous les parents des enfants concernés ayant été prévenus. La piscine restera fermée le temps que la cause exacte de l'incident soit déterminée.

Source : www.rtlinfo.be
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Traitement eau Bio UV, piscine Papus de Toulouse

BIO-UV traite la piscine Papus de Toulouse. Mix des reportages TV concernant ce système, ces avantages, ces enjeux.

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Vidéo traitement eau

La potabilisation de l'eau par ultraviolet permet de détruire tous les parasites présents dans l'eau. La prévention contre le cryptosporidium, giardia, et toxoplasmose est assurée.

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