mardi 14 juillet 2009

L’Acide borique désormais classé reprotoxique

La chimie du chlore dans le traitement des eaux de piscines n’a pas vraiment évolué ces dernières années.
Seules des demandes regardant les propriétés des galets, émanant de la grande distribution sont intervenues. Axées essentiellement sur la non comburance du galet de chlore, elles trouvent toute leur légitimité dans le souci du détaillant de protéger son client, mais aussi son personnel et ses surfaces de vente, son image de marque et sa réputation. Il faut le rappeler le symclosène (aussi appelé acide trichloroisocyanurique), matière première du galet de chlore, est un comburant bien connu pouvant entrainer un incendie mais aussi le dégagement simultané de gaz très toxiques.La réglementation française et européenne est aujourd’hui une force motrice dans l’évolution des compositions chimiques puisqu’à compter de juin 2009*, toute formulation contenant un pourcentage d’acide borique supérieur à 5,5% devra faire apparaitre sur son emballage la tête de mort relative à sa qualité de CMR (cancérigène, mutagène, repro-toxique). Ce n’est pas vraiment vendeur ...

Suite à des avis d’experts, il a été démontré que l’acide borique est une substance chimique suspectée de nuire à la femme enceinte et au développement de son enfant, mais aussi d’entraver la fertilité de l’homme comme celle de la femme. Il est donc dorénavant classé comme repro-toxique, ce qui correspond à la lettre R dans CMR.

Pourquoi l’utilise t-on ? Parce qu’il apporte deux propriétés aux galets : à des doses assez élevées il concourt à la non comburance et à plus faible dosage il améliore le compactage de la poudre en galet.

On ne découvre rien de nouveau aujourd’hui sur ces produits , puisque les borates (sels de l’acide borique) ont déjà été interdits dans les cosmétiques depuis 2000.

Source : actu-piscine.fr

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